Il fallait bien que ça arrive.
Un matin, j’ai senti que quelque chose clochait : je regardais mon écran, mais mon cerveau, lui, avait déjà pris sa pause-café.
Et pas une petite pause de dix minutes.
Non. Une grève générale illimitée.
Plus d’analyse, plus de planification, plus de “tiens, je vais être productive aujourd’hui”.
Juste un silence intérieur qui disait clairement :
“Non, là, vraiment, j’en peux plus.”
📣 Les revendications du cerveau (version officielle)
J’ai donc essayé de négocier.
Mais visiblement, mon cerveau avait préparé sa liste de demandes.
Et franchement, je ne peux pas lui donner tort.
- Moins d’onglets ouverts (dans la tête ET sur l’ordi)
Parce que oui, on peut littéralement sentir la surchauffe entre la to-do du travail, la liste d’épicerie, le texto non répondu et le “ah oui, faut que je prenne rendez-vous chez le dentiste”. - Des pauses sans culpabilité.
Des vraies. Pas celles où tu continues de penser à ce que tu devrais faire pendant que tu respires de travers. - Le droit de ne pas tout retenir.
Parce que non, on n’est pas supposé se rappeler le code du portail, le mot de passe du Wi-Fi et le prénom du nouveau collègue qui travaille en hybride depuis deux mois. - Du calme visuel.
Moins de notifications, moins de surlignages fluos, moins de “il faut que je…” partout sur les murs (et dans la tête). - Et, bonus : un petit rituel de clarté.
Un carnet pour vider le trop-plein, une bougie qui dit “pause”, une playlist douce, un thé chaud.
Bref, un environnement qui dit : “ici, tu peux souffler.”
Le trop-plein d’informations : quand ton mental a besoin d’un plan de déconnexion
Notre tête, c’est comme une boîte mail : quand on ne trie plus, tout finit par se mélanger.
Et à un moment, t’as beau cliquer sur “marquer comme lu”, ton cerveau, lui, ne suit plus.
Le pire, c’est qu’on s’habitue.
On pense que c’est normal d’être épuisée juste par le fait de penser.
Mais non : c’est juste le signal qu’il faut ralentir pour retrouver sa clarté.
Les petits plaisirs qui font du bien (et que mon cerveau valide)
Parce qu’entre nous, ralentir, c’est aussi se faire du bien.
Et parfois, ce bien-là passe par des choses toutes simples :
une bougie qui sent le calme, un pull doudou, une paire de chaussons ridiculement confortables, ou ce coin déco qui te donne envie de respirer un peu plus lentement.
Mon cerveau, lui, a voté pour :
- moins d’onglets ouverts,
- mais plus de chandelles allumées ;
- moins de multitâche,
- mais plus de textures douces ;
- et, évidemment, plus de coups de cœur jolis et inutiles (mais tellement essentiels).
Alors oui, Vibe & Pause va aussi parler de mode douce, de déco qui réconforte, de petits objets qui enjolivent le quotidien.
Pas pour combler le vide, mais pour l’apprécier.
Parce qu’un cerveau apaisé, ça se nourrit aussi de beau.
La réconciliation
Alors maintenant, j’essaie de composer avec mon cerveau comme avec un collègue un peu épuisé :
Je lui laisse des pauses.
Je réduis les réunions mentales inutiles.
Et je lui offre, de temps en temps, un environnement qui lui fait du bien.
Parce que finalement, il n’a pas besoin d’un miracle.
Juste d’un peu de silence, de douceur, et de place pour respirer.
Conclusion : convention de mieux-être signée
Mon cerveau n’a pas encore repris à temps plein, mais on a signé un accord.
Il s’engage à revenir quand il veut, et moi, à ne plus lui imposer des horaires de machine.
Et si tu te reconnais dans tout ça, sache une chose :
tu n’as pas besoin de plus d’organisation. Tu as besoin de plus d’espace (et d’une jolie tasse pour ta pause).