Mon agenda, ce crush de début d’année (et de fin de carrière)

Publié le 6 octobre 2025 à 20:54

Si tu as lu mon dernier article, tu sais déjà que mon agenda me juge.
Et si tu ne l’as pas lu… disons juste que notre relation est aussi stable qu’un meuble IKEA monté sans les instructions.

Chaque début d’année, je lui fais les yeux doux. Je lui promets qu’on va passer du temps ensemble, qu’on va construire quelque chose de beau. Il me croit. Il est naïf.
Mais dès que février pointe le bout de son nez, je commence à le ghoster. En mars, il est officiellement en burn-out. En avril, il sert de sous-verre.

Et pourtant, j’ai longtemps cru que l’organisation allait me sauver.
Que si je trouvais le bon système, la bonne méthode, le bon planner, tout irait mieux.
Spoiler : non.
J’ai juste fini avec plus de stress… et une collection impressionnante de cahiers à moitié remplis.

 

Rééquilibrage (aussi connu sous le nom de “je fais ce que je peux”)

Alors j’ai fait ce que toute personne raisonnable ferait :
j’ai négocié avec mon agenda.

J’ai supprimé les couleurs fluo qui criaient “URGENT” comme des sirènes de pompiers.
J’ai remplacé “objectifs” par “intentions”.
J’ai ajouté des blocs “rien” dans mon planning. Oui, rien.
Du vide. Du silence. Du droit de ne pas être productive.

Et surtout, j’ai arrêté de croire que l’organisation devait être parfaite pour être utile.
Mon agenda n’est plus un outil de performance, mais un espace de respiration.
Un endroit où je peux planifier sans m’étouffer, rêver sans culpabiliser, et laisser de la place à l’imprévu.

 

L’équilibre entre pro et perso (aka : mon double agenda de vie)

Parce qu’on va se dire les vraies affaires : au travail, c’est une autre game.
Tu peux pas juste écrire “intention” dans ton horaire et espérer que ton patron va ressentir ton énergie.
Non. Il faut des objectifs, des codes de couleur, et parfois même un tableau Excel qui respire la performance.

Et c’est correct.
J’aime mes surligneurs, mes Post-it, mes fichiers bien rangés.
C’est mon côté “contrôle du chaos” — très utile au bureau, un peu envahissant à la maison.

Alors maintenant, j’ai deux versions de moi :
👩‍💻 celle du travail, organisée, planifiée, légèrement fluo.
🧘‍♀️ et celle de la vraie vie, plus du genre “je verrai demain (ou jamais)”.

L’équilibre, finalement, c’est juste ça : accepter qu’on peut aimer les listes sans s’y enfermer.
Et que parfois, la case la plus importante à cocher, c’est celle qui dit : “pause café sans culpabilité.” ☕️

 

L’organisation, version slow

Aujourd’hui, mon agenda et moi, on est en thérapie de couple.
Il apprend à me laisser respirer. Je lui apprends à ne pas me juger.

Et si je ne coche pas tout ? Tant pis.
J’avance quand même.

Parce qu’au fond, avancer, c’est parfois juste décider que “respirer” n’a pas besoin d’être une tâche.